❓ Questions / réponses
Qui est concerné par NIS2 et comment le vérifier ?
Les entités essentielles/ importantes de secteurs ciblés. Vérifiez via votre activité, taille et rôle dans la chaîne d’approvisionnement. Un diagnostic initial cadre le périmètre.
Quelles sont les obligations clés de NIS2 ?
Gouvernance des risques, mesures techniques/organisationnelles, formation, gestion des incidents, sécurité de la chaîne d’approvisionnement, continuité d’activité et preuves.
Comment prioriser les actions de conformité ?
Analyse des écarts → plan de conformité priorisé selon risque, dépendances et effort. Quick wins + sécurisation des points critiques, budget et jalons réalistes.
Que doit contenir un registre d’incidents conforme ?
Horodatage, systèmes impactés, impacts, IoC, mesures prises, délais de détection/notification, RCA, leçons apprises. Accès et traçabilité garantis.
Quels sont les délais de notification d’incident ?
Alerte rapide, notification initiale en délai court (heures/jours selon autorités) puis notification finale documentée. Prévoir procédures et contacts.
Comment intégrer les fournisseurs dans la conformité NIS2 ?
Cartographiez et classez les tiers, contractualisez des exigences sécurité/notification/audit, évaluez régulièrement, conservez des preuves. Priorité aux services managés et cloud.
Quelles clauses contractuelles prévoir avec les prestataires IT ?
SLA sécurité, détection/notification, tests, réversibilité, auditabilité, localisation des données, correctifs, sous-traitance, pénalités.
Qu’attend-on de la gouvernance (direction/RSSI) ?
Rôles et responsabilités, comités, budgets, indicateurs, preuves. Implication explicite de la direction et pilotage continu.
Quels livrables produire pour l’audit final ?
Politiques/procédures, registre risques/incidents, preuves de déploiement, rapports d’évaluations fournisseurs, plans d’actions, bilan de conformité signé.
Combien de temps pour être conforme et quel budget prévoir ?
De quelques mois à plus d’un an selon la maturité. Budget : gouvernance, outils, remédiations, formation, accompagnement. Phasage pour lisser l’effort.
Comment construire un plan de conformité NIS2 réaliste et priorisé ?
Démarrez par une
analyse des écarts, regroupez les mesures par domaines
puis priorisez selon l’impact/risque, l’effort et les dépendances. Jalons trimestriels, RACI et budget phasé.
Quelles preuves de conformité conserver pour l’audit NIS2 ?
Politiques/procédures versionnées, registres (risques, incidents), CR de comités, journaux, rapports de tests,
évaluations fournisseurs, preuves de déploiement et plans d’actions. Centralisez-les dans un dossier d’audit.
Comment aligner NIS2 avec ISO 27001 sans tout refaire ?
Mappez NIS2 ↔ ISO 27001/Annexe A, réutilisez l’ISMS (SoA, audits internes) et comblez les écarts spécifiques
(notification d’incident, chaîne d’approvisionnement, gouvernance).
Audit interne vs. audit externe : que privilégier et quand ?
Interne pour préparer/corriger rapidement ; externe pour validation indépendante (régulateur/clients).
Bon rythme : interne (T1/T3), externe (T4).
Quels KPI suivre pour piloter la mise en conformité NIS2 ?
Couverture des mesures, délais de remédiation, % tiers évalués, MTTD/MTTR, taux de sensibilisation, audits réalisés,
avancement plan/budget, risques résiduels critiques.
Comment préparer une inspection des autorités ?
Dossier d’audit à jour, porte-parole identifiés (RSSI/DSI/Juridique), walkthroughs, traçabilité des preuves,
répétition d’entretien (dry-run).
Quels templates/outils accélèrent la conformité ?
Registres, modèles de politiques/procédures, exigences fournisseurs, checklists d’audit, matrice RACI,
plan de communication, tableaux de bord. Voir aussi le
livre blanc.
Comment traiter les écarts détectés lors de l’audit final ?
Qualifiez (gravité/risque), assignez, définissez corrective & délai, suivez en comité, fournissez preuve de clôture,
documentez le risque résiduel le cas échéant.
Quelle gouvernance mettre en place pour réussir NIS2 ?
Sponsor direction, COPIL mensuel, RSSI (interne ou
externalisé),
référents métiers, RACI, rituels KPI/risques/écarts avec arbitrage budgétaire.
Combien de temps prend un audit NIS2 et quelles étapes clés ?
Cadrage → collecte documentaire → entretiens/tests → analyse → restitution & plan d’actions.
De quelques jours à ~2 semaines pour une PME multi-sites selon périmètre.
Comment évaluer la criticité d’un fournisseur IT sous NIS2 ?
Classez selon le service rendu, les données traitées (sensibles/personnelles), les accès (admin/production), la dépendance métier, l’impact en cas d’arrêt et la substituabilité. Attribuez un score de risque et définissez la fréquence d’évaluation.
Quelles clauses indispensables prévoir dans un contrat (infogérance/SaaS) ?
Clauses de sécurité (chiffrement, journalisation), SLA de détection/notification d’incident, gestion des vulnérabilités et correctifs, droit d’audit, sous-traitance encadrée, plan de réversibilité, localisation des données, pénalités et résiliation pour manquement.
Comment encadrer la sous-traitance en cascade (back-to-back) ?
Exigez la liste à jour des sous-traitants, l’approbation préalable des changements, le report des obligations “back-to-back”, la notification avant substitution et le droit d’audit en cascade sur la chaîne critique.
Qu’attendre d’un fournisseur en matière de notification d’incident ?
Un délai d’alerte initial court (heures), un contenu minimum (périmètre, impact, mesures provisoires), un contact 24/7, la coordination d’investigation/forensic, un rapport de cause racine et un plan de remédiation avec délais.
Quelles preuves exiger pour attester du niveau de sécurité d’un prestataire ?
Certifs/attestations (ISO 27001, SOC 2), rapports de pentest ou scans, politique de divulgation (VDP), SBOM/gestion dépendances, résultats d’audits, tests de continuité (BCP/DRP), ainsi que la feuille de route corrective.
Comment organiser la réversibilité et la sortie de contrat ?
Prévoyez un plan de réversibilité détaillé (export complet des données en formats ouverts, assistance au transfert, transition out), suppression/détruction certifiée, restitution des secrets, escrow logiciel et délais/points de contrôle.
Quelles exigences spécifiques pour le cloud et la localisation des données ?
Régions de données maîtrisées, encadrement des transferts hors UE (clauses contractuelles), chiffrement au repos/en transit, gestion des clés (KMS), contrôle des accès support, traçabilité des opérations et journalisation conservée.
Comment piloter les vulnérabilités côté fournisseur (SLA correctifs) ?
Définissez des délais par sévérité (CVSS), un cycle de patching, un processus d’exception documenté, des communications proactives et la fourniture de preuves de correction pour les actifs exposés et environnements managés.
Quels KPI suivre pour la gestion des tiers critique NIS2 ?
% de fournisseurs critiques évalués, # d’incidents liés aux tiers, délais de remédiation, conformité aux SLA, taux de clauses essentielles couvertes, audits réalisés, tests BCP/DRP réussis, et tendance du risque résiduel.
Comment structurer un programme d’évaluation fournisseurs (onboarding/offboarding) ?
Due diligence initiale (questionnaires, preuves), scoring de risque, contractualisation des exigences, revues périodiques, et offboarding formalisé (retrait d’accès, destruction de données, révocation des secrets). Voir notre
livre blanc.
Comment organiser la détection précoce des incidents NIS2 ?
Centralisez la journalisation (SIEM), déployez un EDR sur postes/serveurs, activez des alertes corrélées et définissez une astreinte 24/7. Documentez les sources de logs, seuils d’alerte et procédures d’escalade.
Quels critères déclenchent la notification d’un incident ?
Impact significatif sur la disponibilité, l’intégrité, la confidentialité ou la continuité des services essentiels, atteinte aux données sensibles, dépendances critiques affectées. Prévoyez un processus de qualification et de décision formalisé.
Comment bâtir des playbooks d’intervention efficaces (ransomware, phishing, compromission) ?
Définissez étapes, rôles, points de contact, décisions clés, checklists techniques et communications types. Prévoyez des variantes par scénario (ransomware, BEC, exfiltration, DDoS) et des critères de bascule PRA/PCA.
Quelles bonnes pratiques de sauvegarde pour limiter l’impact des incidents ?
Stratégie 3-2-1, copies immuables/offline, chiffrement, segmentation des coffres, tests de restauration réguliers, journalisation de l’accès aux sauvegardes et séparation des comptes d’administration.
Comment mesurer et améliorer MTTD/MTTR ?
Mesurez le temps de détection (MTTD) et de rétablissement (MTTR) par type d’incident. Améliorez via règles SIEM affûtées, automatisations (SOAR), inventaire à jour, accès d’urgence préconfigurés et exercices réguliers.
Incidents impliquant un fournisseur : qui fait quoi et comment coordonner ?
Prévoyez des clauses de notification, un canal prioritaire, un RACI partagé et des points de synchronisation (technique/juridique/communication). Exigez un rapport d’incident et un plan de remédiation tracé.
Comment préserver les preuves pour l’investigation et le forensic ?
Isolez sans altérer, capturez les journaux et images disques, appliquez une chaîne de conservation (chain of custody), horodatez et sécurisez le stockage. Limitez les accès et consignez toutes les actions.
Communication de crise : que préparer en amont ?
Messages préapprouvés (interne/externe), porte-paroles, Q&A, mentions légales, coordination avec partenaires/clients. Synchronisez avec le juridique et la direction, et journalisez toutes les communications.
Exercices de gestion d’incident : table-top ou techniques ?
Combinez table-top (décisionnel, gouvernance) et exercices techniques (blue team, restauration, PRA). Planifiez une périodicité, fixez des objectifs mesurables et capitalisez dans un plan d’amélioration continue.
Après l’incident : comment conduire un retour d’expérience utile ?
Réalisez une RCA, identifiez causes racines et barrières manquantes, priorisez les actions, affectez des responsables/délais et mettez à jour politiques, playbooks et contrôles. Suivez la clôture des actions en comité.
Quel modèle de gouvernance NIS2 adopter (rôles & comités) ?
Désignez un sponsor de direction, un RSSI (interne ou
externalisé), des référents métiers et un comité de pilotage mensuel. Formalisez les responsabilités (RACI) et un calendrier de décisions.
Quelles obligations pèsent sur la direction et comment les prouver ?
Impulsion, supervision, arbitrages budgétaires, acceptation des risques résiduels. Conservez procès-verbaux, validations de politiques, KPI sécurité, plans d’actions approuvés et décisions de traitement des risques.
Comment cadrer le périmètre NIS2 et assigner les responsabilités ?
Cartographiez services essentiels, actifs et dépendances. Affectez des « owners » (métier/IT), liez-les aux exigences et indicateurs. Le
diagnostic initial fixe le périmètre et les priorités.
Quelles politiques et procédures documenter en priorité ?
Politique de sécurité, gestion des risques, contrôle d’accès/identités, correctifs/vulnérabilités, sauvegardes, incidents/notification, continuité, fournisseurs/contrats, sensibilisation, journalisation. Versionnez et validez en comité.
Formation et sensibilisation : quelles attentes NIS2 ?
Programme annuel, onboarding, campagnes ciblées (phishing, mots de passe, données), modules pour managers/équipes techniques. Prouvez par listes de présence, scores et plans de remédiation.
Gestion des risques : que doit contenir le registre et à quelle fréquence ?
Méthode, scénarios, impacts, mesures en place, niveau résiduel, propriétaire, échéances et statut. Revue au moins trimestrielle et à chaque changement majeur. Reliez-le au
plan de conformité.
Sécurité dès la conception : comment l’imposer aux projets ?
Installez des security gates (revue risques, exigences minimales, tests), checklists par type de projet et validation RSSI avant mise en production. Tracez les dérogations et leur levée.
Achats & contrats : quelles obligations intégrer systèmeatiquement ?
Clauses sécurité, notification d’incident, droit d’audit, réversibilité, localisation des données, SLA correctifs, sous-traitance encadrée. Insérez des exigences dès l’appel d’offres et évaluez les tiers à l’onboarding.
Comment démontrer la supervision NIS2 auprès d’un client ou régulateur ?
Tableau de bord (KPI sécurité, risques, incidents, tiers), PV de comités, rapports d’audit interne/externe, preuves de tests PRA/PCA, et dossier d’audit. Utilisez la
cartographie des écarts et le
rapport final.
Quels cycles de contrôle planifier (audits, revues de direction) ?
Audits internes semestriels/annuels selon criticité, revues de direction trimestrielles, tests de continuité, exercices de crise. Programmez une évaluation externe périodique pour objectiver la maturité.
Qu’est-ce que la cybersécurité ?
La cybersécurité regroupe l’ensemble des pratiques, processus et outils visant à protéger les systèmes, données et services numériques contre les menaces (intrusions, ransomware, fraudes, fuites).
Pour aller plus loin et découvrir nos ressources et offres, visitez
notre espace NIS2 et
échangez avec un expert.
NIS2 en bref : quel est l’objectif principal ?
La directive NIS2 renforce la résilience cyber des secteurs essentiels et importants en imposant gouvernance, gestion des risques, sécurité des chaînes d’approvisionnement et notification d’incident.
Parcourez les 5 phases de mise en conformité :
Diagnostic →
Analyse des écarts →
Plan →
Accompagnement →
Audit final.
RGPD vs NIS2 : quelles différences majeures ?
Le RGPD vise la protection des données personnelles (privacy), tandis que NIS2 cible la continuité et la sécurité des services essentiels (résilience). Les deux se complètent : sécurité technique/organisationnelle et gouvernance s’appliquent aux deux cadres.
Comment savoir si mon organisation est concernée par NIS2 ?
Vérifiez votre secteur (essentiel/important), votre taille et votre rôle dans la chaîne d’approvisionnement. Un
diagnostic initial permet de trancher rapidement et de cadrer le périmètre.
Par où commencer un projet de mise en conformité NIS2 ?
1) Cadrage & périmètre, 2)
analyse des écarts, 3)
plan d’actions priorisé, 4) déploiement & preuves, 5)
audit final. Un
RSSI externalisé peut accélérer le chantier.
Quels sont les risques cyber les plus courants pour une PME ?
Ransomware, compromission d’e-mails (BEC), attaques sur accès externes, vulnérabilités non corrigées, erreurs de configuration cloud, et dépendances fournisseurs. Sauvegardes 3-2-1, EDR et MFA réduisent fortement l’exposition.
Faut-il nommer un RSSI pour NIS2 ?
NIS2 renforce la gouvernance et la responsabilité de la direction. La fonction RSSI (interne ou
externalisée) est fortement recommandée pour piloter risques, politiques, incidents et audits.
Quel budget et quel délai prévoir pour NIS2 ?
Dépend de la maturité et du périmètre. Comptez de quelques mois à plus d’un an, avec un budget couvrant gouvernance, remédiations techniques, formation et audits. Le phasage par jalons (trimestriels) facilite l’arbitrage.
Quels outils “socles” recommander pour démarrer ?
Gestion des identités & MFA, EDR/antivirus next-gen, sauvegardes immuables, journalisation centralisée (SIEM), patch management, supervision, chiffrement et sensibilisation.
Pour des checklists prêtes à l’emploi, téléchargez notre
livre blanc.
Comment sensibiliser efficacement les collaborateurs ?
Programme annuel, modules courts, simulations de phishing, ateliers par métier, rappels contextualisés et indicateurs (taux de participation/scores). Intégrez la sécurité dès l’onboarding et mesurez les progrès.
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